Nicolas Blanc

Marié, père de trois enfants.

Philosophe, historien de la pensée antique et médiévale et de la littérature chrétienne des premiers siècles, ses domaines de recherches portent entre autres sur la patristique et l’histoire du dogme, les théologies et mystiques tardo-antiques et les métaphysiques médiévales.

Au service de la formation en Église depuis 2012, il a notamment été Responsable des Services de la formation des adultes et du Catéchuménat des adultes au sein du vicariat épiscopal de Neuchâtel. Il a dans ce cadre exercé un ministère à la fois d’enseignement et d’accompagnement.

Au bénéfice d’une formation pédagogique, passionné par l’éducation mais aussi par la littérature, les arts et les sciences, il a à cœur de jeter des ponts vers le monde de la culture, sur l’exemple de saint Paul s’adressant aux Athéniens au milieu de l’Aréopage (Actes 17, 22-34).

« Paul choisit de se familiariser avec la ville et commence ainsi à fréquenter les lieux et les personnes les plus significatives. Il va à la synagogue, symbole de la vie de foi; il va sur la place, symbole de la vie citadine; et il va à l’Aréopage, symbole de la vie politique et culturelle. Il rencontre des juifs, des philosophes épicuriens et stoïciens, et de nombreux autres. Il rencontre tout le monde, il ne se renferme pas, va parler avec tous. Et, de cette façon, Paul observe la culture, observe le climat d’Athènes «à partir d’un regard contemplatif» qui découvre «ce Dieu qui habite dans ses maisons, dans ses rues, sur ses places» (EG 71). Paul ne regarde pas la ville d’Athènes et le monde païen avec hostilité, mais avec les yeux de la foi. Et ainsi, il nous fait nous interroger sur notre façon de regarder nos villes : les observons-nous avec indifférence ? Avec mépris ? Ou bien avec la foi qui reconnaît les fils de Dieu au milieu des foules anonymes ? Paul choisit le regard qui le pousse à ouvrir une brèche entre l’Évangile et le monde païen. Au cœur de l’une des institutions les plus célèbres du monde antique, l’Aréopage, il réalise un exemple extraordinaire d’inculturation du message de la foi : il annonce Jésus Christ aux adorateurs d’idoles, et il ne le fait pas en les agressant, mais en se faisant «pontife, constructeur de ponts» (Homélie 8 mai 2013). » Pape François, Audience générale 6 novembre 2019.